Tour d'Ossau, mai 2010

PREMIER JOUR: BIOUS ARTIGUES-POMBIE
Après une bonne nuit réparatrice et un copieux petit déjeuner chez Vignau à Gabas (salut Monique!!!), l'heure du départ sonne à Bious Artigues. Nous sommes 4 aventuriers: Gaël,le digne représentant du Médoc profond, Pascal,alias le grizzly d'Audenge, Alain le sherpa de Montalivet et moi-même qui sert de guide à cette petite troupe.
Nous montons en sous-bois pour arriver au col Long de Magnabaigt, puis au Plaa de la Quèbe. Nous devisons, chemin faisant, sur les exploits légendaires de "Couillu le Caribou". Ce héros nous guidera durant deux jours et ne cessera d'alimenter nos conversations. Nous traversons un gave au niveau de la cabane de Magnabaigt pour prendre la direction du col Lavigne que nous atteignons après avoir traversé nos premiers névés (mais pas les derniers...). Petit aller retour au pic Lavigne (2018m) qui offre une vue plongeante sur Gabas. Pascal, un peu éprouvé par la traversée des névés, décide de rebrousser chemin mais content d'être parvenu jusqu'ici.
Le reste de la troupe reprend la route en direction du pic Chérue. Le Pic du midi d'Ossau est omniprésent mais l'épais manteau neigeux qui le recouvre nous dissuade de tenter son ascension. La crête Lavigne-Chérue est très agréable à parcourir, sans dénivelé trop important et avec un panorama magnifique.
Arrivée au Pic Chérue (2195m). L'heure de la pause casse-croûte et du...Médoc tant attendu. Il s'avère somptueux et réparateur. En effet, ce doux breuvage a le pouvoir quasi-magique de redonner toute son énergie à Alain, telle la potion magique des irréductibles gaulois. De là à penser qu'Alain est tombé dedans tout petit...
Nous repartons en direction du col Suzon en suivant la ligne de crête. Un passage un peu aérien peu après le col Saoubiste, nous oblige à redescendre en direction de la route plus classique du col Suzon. Désormais, la pente est totalement recouverte de neige.
Nous parvenons au col Suzon (2127m)et entamons la descente finale vers le refuge de Pombie. Hélas, ce qui devait nous prendre une demi-heure va nous prendre plus d'une heure. La faute à d'innombrables ponts de neige parsemant le pierrier du pic.Qu'aurait fait notre guide susnommé en de telles circonstances? Aurait-il sorti un deltaplane de son sac ? En tout cas de pauvres mortels comme nous se contenteront de mettre bêtement les pieds dans les trous... Après quelques chutes mémorables, nous voilà enfin arrivés à bon port. Le ciel a viré au gris et des nuages montent de la vallée. Le lac de Pombie est encore au trois quart gelé et nous sommes heureux de trouver un peu de chaleur au refuge de Pombie(2031m).

DEUXIEME JOUR: POMBIE-BIOUS ARTIGUES
Nuit un peu moins réparatrice que celle à Gabas mais digne de ce tout ce qu'on peut attendre d'un dortoir dans un refuge...
6°C au thermomètre, visibilité de 20m, chaussures mouillées de nos exploits de la veille, le départ est moins joyeux que celui de la veille. Le gardien du refuge nous ayant sagement dissuadé d'éviter le col de Peyreget car verglacé, nous optons pour le col de l'Iou. La météo s'améliore un peu avant notre arrivée au col de Soum de Pombie (2129m). La neige est toujours aussi présente et les isards pointent leurs nez. 
Col de l'Iou (2194m). Le lac de Peyreget est gelé, mais la troupe garde le rythme. Pause à la cabane de Peyreget, (eh oui, le saucisson de la Montagne noire, c'est comme les bonbons...), descente au gave de Bious Artigues. Le rythme s'accélère, l'écurie est proche et Alain enclenche le turbo, lancé dans un sprint "échevelé" avec Gaël pour franchir la ligne d'arrivée en premier. Il n'y aura pas de vainqueur. Nous sommes tous ex-aequo, y compris Pascal pour les excellents moments que nous avons passé sur les pentes de l'Ossau.


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A plus

Arno       
 
          

Comments

[mets d'oc hein]

salut à toi ami de la montagne!
je viens de croiser 'couillou' le garigou qui vient de me dire que la pluie s'arrêtera sans doute lorsque les nuages seront partis!
Pas con la bête... fallait y penser!!!
il faudrait quand même trouver le moyen un jour de le ramener avec nous dans ces échappées pyrénéennes.histoire de le voir sortir de son sac à dos son piège à ours géant ou son couteau-gps made in china.
Trêve de plaisanterie, je pense que ta prochaine escapade va valloir le coup.
En parlant de coup, dois-je amener plus de pinard que la derniere fois,vu que notre poche à niole nationale dit 'strubiniole' ne sera pas parmis nous.Est-ce-que les nouveaux vont suivre le rythme?
J'attend ta confirmation pour une ou deux bouteilles, voir le barricot ça peut passer!!!
vive les échappées pyrénéennes et gloire au couillou...