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ECHAPPEES PYRENEENNES
26 septembre 2011

GAEL ET ARNO AUX ASTAZOUS

Lieu emblématique du massif, l'ascension de la brèche de Tuquerouye doit être entreprise au moins une fois dans la vie de tout randonneur passionné des Pyrénées. Nous avons effectué ce "pèlerinage" le 24 septembre.

Départ à 6h30 du barrage des Gloriettes (1668m) où de petites averses passagères nous accueillent. A la lueur de nos frontales, nous empruntons la voute du barrage pour gagner la rive gauche du gave d'Estaubé. Nous progressons à bonne allure et après une petite heure de marche nous arrivons à la cabane d'Estaubé(1765m).

Le jour se lève, nous progressons vers le fond du cirque par un sentier qui s'élève régulièrement par de vastes patûrages où nous rencontrons de paisibles barégoises.

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Vers 2200m, nous laissons à droite le chemin qui monte en lacets vers la Hourquette d'Alans. Désormais, le Port de Pinède (2466m) est bien visible à l'Est ainsi que la borne d'entrée dans le couloir deTuquerouye. 15' plus tard, tandis que le Pic Rouge de Pailla nous domine, nous laissons à notre droite une sente cairnée qui mène à la hourquette de Pailla (2617m).

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Quelques minute plus tard, 2 cairns signalent à gauche le sentier menant au couloir de Tuquerouye. Nous sommes à l'aplomb du pic éponyme et la sente se faufile entre les blocs. A 2431m, nous pénétrons dans le fameux couloir de Tuquerouye. C'est un étroit couloir trés raide où se trouve une congère éternelle. La rocaille est instable, la progression difficile, l'usage des mains nécessaire. C'est la haute montagne.

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3h30 après le départ des Gloriettes, nous venons à bout du couloir et nous posons le pied à la brèche (2660m) où se trouve le plus vieux refuge des Pyrénées, construit en 1890. La vue qui s'offre à nous est tout simplement unique: face nord du Mont Perdu avec sa double barre de serracs, le Cylindre du Marboré et à nos pieds le Lac Glacé (qui n'en a que le nom) étale ses eaux turquoises.

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Une petite pause café est la bienvenue pour jouir pleinement de ce somptueux panorama. Hélas des nuages couvrent bientôt les "3 soeurs", surnom donné à l'ensemble Soum de Ramon-Mont Perdu-Cylindre. Il est temps de partir vers notre second objectif de la journée: les deux Astazous (3071 et 3012m).

Nous descendons au bord du lac Glacé (côté espagnol, la pente est plus courte est moins raide)puis tournons à droite pour longer la ligne de crête Tuquerouye-Astazou. La progression jusqu'au col Swan (2964m) est trés fastidieuse. Il n'y a pas de sentier clairement défini, la progression se fait dans une vaste zone d'éboulis plus ou moins gros où se mêlent des ressauts successifs. Depuis le col Swan, la vue se dégage: petit Astazou à l'ouest, Grand Astazou au N-O, le Cylindre au Sud. Du col, 15' suffisent pour rejoindre le sommet du grand Astazou à 3071m en passant par une succesion de gradins. Au sommet, vue plongeante sur Gavarnie, le Casque apparait furtivement et au loin nous apercevons les Gloriettes. 

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Retour au col Swan pour le casse-croûte...sous un petit grésil désagréable. Malgré la visibilité quasi-nulle, nous décidons d'aller au petit Astazou. Au bout de 10' sur une arête aérienne, un passage délicat de II sur un rocher mouillé nous dissuade de continuer l'aventure.

L'heure du retour a sonné. Le retour vers Tuquerouye est aussi lassant qu'à l'aller par la vallée d'Astazou. La prudence est de mise dans la descente du couloir détrempé. Nous sommes maintenant en plein brouillard et de petites averses nous accompagnent. Que la vallée d'Estaubé est longue en fin de journée!!!

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A 18h, nous sommes de retour au barrage des Gloriettes. 10h30 ont été nécessaires pour effectuer l'aller-retour Gloriettes-Astazous. Le passage de la brèche est délicat mais accessible mais la portion Lac Glacé-Col Swan nous a coupé les jambes. Passer une nuit au refuge de Tuquerouye semble un bon compromis. J'ai passé un trés bon moment avec mon pote Gaël. Merci à lui pour me suivre dans mes échappées pyrénéennes.

RETROUVEZ LE REPORTAGE PHOTO DANS LA COLONNE DES ALBUMS: ASTAZOU-TUQUEROUYE 

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